Le Consort
Vivaldi, Reali.
Patrie de l’opéra et du beau chant, l’Italie était tout autant le creuset dans lequel la musique instrumentale expérimenta mille techniques qui allaient conquérir toute l’Europe. Cela est particulièrement vrai du violon, véritable double musical de la voix, qui s’épanouit notamment à Venise. On connaît bien sûr le « Prete Rosso », Antonio Vivaldi, violoniste diabolique ; on fera ici la connaissance de son compatriote, Giovanni Battista Reali. Au XVIIIe siècle, tous deux se saisissent de l’héritage du grand Corelli et portent la sonate en trio à des sommets éblouissants. D’une difficulté redoutable et d’un élan mélodique solaire, leurs partitions affirment une vitalité vibrante.
On ne peut leur trouver meilleurs champions que les virtuoses du Consort, dont les qualités proverbiales « collent » littéralement à la musique qu’ils abordent, conjuguant technicité sans faille et amour de la belle mélodie.
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