Schubert Symphonie n° 4
Orchestre National de France. Dir. : C. Măcelaru. M. Goerne, baryton. Strauss, Wagner, Webern.
On connaît la boutade de Debussy à propos de Richard Strauss : « Des deux Richard, je choisis Wagner, et des deux Strauss, je préfère Johann. » Mais s’ils passent pour des adeptes de la très grande forme, les deux Richard sont ici réunis à la faveur de deux œuvres concises : la Sérénade pour instruments à vent d’un Strauss de vingt ans, qui marche ici sur les traces de son père, premier cor solo dans l’orchestre du Festival de Bayreuth ; et les Wesendonck Lieder, cycle de cinq miniatures dans lequel Wagner affûte les thèmes qui seront ceux de Tristan et Isolde : message subliminal envoyé à Mathilde Wesendonck, qu’on est impatient d’entendre dans la voix de Matthias Goerne. La Passacaille d’un Webern qui n’est pas encore dodécaphonique et la Quatrième Symphonie de Schubert nous ferons faire enfin un détour par Vienne.
Strauss Sérénade pour instruments à vent
Wagner Wesendonck-Lieder (orchestration de Hans Werner Henze)
Webern Passacaille
Schubert Symphonie n° 4 D. 417 « Tragique »
Vous aimerez aussi
Symphonique
Tchaïkovski
Orchestre de Paris. Dir. : S. Kochanovsky. G. Schultz, soprano. Tcherepnine, Ravel.