Orchestre Pasdeloup
Dir. : P. Dumoussaud. M. Baglan, soprano ; G. Paire, baryton… Rossini, Offenbach, Poulenc…
L’Orchestre Pasdeloup évoque l’Amazonie à travers le chant du troglodyte arada, appelé « uirapuru » en portugais : c’est à lui que fait référence le ballet de Villa-Lobos du même nom. Lui succèdent quelques réjouissantes évocations animalières.
Composé entre 1917 et 1934, Uirapuru est un conte de transformations, où l’oiseau au merveilleux chant – que l’on entend dans la musique de Villa-Lobos – devient un temps un magnifique jeune homme, avant de reprendre sa forme première. Relativement méconnue, écrite pour un grand orchestre avec une section percussive développée mais aussi un violon à pavillon, cette partition passionnante qui rend hommage à l’une des forêts les plus riches de biodiversité et les plus menacées du monde n’est pas sans rappeler les ballets de la période russe de Stravinski, et en particulier L’Oiseau de feu. Moustiques, chats, mouches, cygnes : le programme de l'Orchestre Pasdeloup n'est pas avare en évocations animalières.
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Strohl
Orchestre national d’Île-de-France. Dir. : C. Scaglione. S. Isserlis, violoncelle ; M. Perbost, soprano. Dvořák, Strohl.