Nathanaël Gouin piano
Franck, Hahn, Fauré, Liszt...
1943. Reynaldo Hahn, l’un des compositeurs les plus subtils de son temps, a trouvé asile à Monaco. Là, celui que Marcel Proust décrivait comme un « instrument de musique de génie », écrit une mélodie pour son ami François Lang, lui aussi réfugié dans le sud. Cette page manuscrite, intitulée Mignouminek, a été offerte à la Fondation Royaumont par ses nièces, Marie-Christine Daudy et Françoise de Lastic. Elle rappelle l’aura de François Lang à cette époque. Depuis les années 1930, ce talentueux pianiste fréquentait en effet les plus grands. Ces instants de fraternité ont laissé de nombreuses traces dans la précieuse collection qu’a conservée après son décès la famille de sa sœur, Isabel Goüin.
Nathanaël Gouin est l’un des pianistes les plus prometteurs de sa génération, particulièrement brillant dans le répertoire de Franz Liszt. Il n’a pas de lien de parenté avec les créateurs de la Fondation Royaumont mais cela ne l’empêche en rien de se passionner pour le destin de son prédécesseur. Il évoque son parcours au travers des partitions qu’il a laissées et qui sont désormais conservées dans une salle de l’abbaye qui porte son nom : la Bibliothèque musicale François-Lang. Scarlatti y voisine avec Debussy, Bizet avec Schumann. La bande-son d’une vie trop courte qui inspire aujourd’hui les jeunes talents…
César Franck Prélude, Fugue et Variation op. 18 (transcription pour piano d’Harold Bauer)
Reynaldo Hahn Mignouminek, œuvre inédite dédiée à François Lang et datée de 1943
Gabriel Fauré Ballade op. 19
Louis Vierne Nocturnes (extraits)
Georges Bizet Venise, adaptation pour piano par Nathanaël Gouin de la Romance de Nadir tirée des Pêcheurs de Perles
Franz Liszt Venezia et Napoli
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