Markéas Ypokosmos
Chœurs Amateurs d'Île-de-France, L'Estudiantina d'Argenteuil, Ensemble TM+. Dir. : L. Cuniot. G. Méchaly, soprano ; C. Pertuy, mezzo ; X. Legasa, baryton.
TM+ s’en va-t-en Grèce. Aux côtés de musiciens professionnels, Ypokosmos fait chanter, des chœurs amateurs sur un air de rebetiko.
La Grèce d’aujourd’hui donne le blues à Alexandros Markeas. Un blues essentiellement grec : le rebetiko, musique de traîne-patins qui sent la taverne, le mazout et le mauvais tabac. Né dans les années vingt de l’autre siècle, il sert de point de départ à cette pièce de notre siècle, hélas, du siècle de cette Grèce ruinée qui fut jadis notre cité et dont des pans entiers s’écroulent.
Autour de TM+ et des trois chanteurs solistes, Ypokosmos réunit une centaine de choristes amateurs venus de chœurs, ainsi qu’un ensemble amateur d’instruments à plectres. C’est un labyrinthe où l’on s’étourdit dans la pénombre du presque rien et les rythmiques de plein soleil. Car l’homme est misérable, la ville un égout, mais il reste cette poésie de rien pour gens de peu qui fait redresser la tête dans la fumée consolante et les alcools de miséricorde. Accentuant le déséquilibre par leurs accords décalés, bouzoukis et saz sonnent comme autant de glas et de verres brisés. Avec les chœurs aux timbres éventés, les chants cassés par l’ivresse ou le désespoir, c’est le souffle des voix en souffrance qu’on entend, à pleine puissance malgré leur impuissance, dans cet époustouflant requiem furieux, lyrique et social.
Autour de TM+ et des trois chanteurs solistes, Ypokosmos réunit une centaine de choristes amateurs venus de chœurs, ainsi qu’un ensemble amateur d’instruments à plectres. C’est un labyrinthe où l’on s’étourdit dans la pénombre du presque rien et les rythmiques de plein soleil. Car l’homme est misérable, la ville un égout, mais il reste cette poésie de rien pour gens de peu qui fait redresser la tête dans la fumée consolante et les alcools de miséricorde. Accentuant le déséquilibre par leurs accords décalés, bouzoukis et saz sonnent comme autant de glas et de verres brisés. Avec les chœurs aux timbres éventés, les chants cassés par l’ivresse ou le désespoir, c’est le souffle des voix en souffrance qu’on entend, à pleine puissance malgré leur impuissance, dans cet époustouflant requiem furieux, lyrique et social.
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