Mahler Symphonie n° 1
Orchestre de Paris. Dir. : K. Mäkelä. L. Davidsen, soprano. Strauss, Chin.
L’expressivité de la lyre romantique résonne dans les Quatre Lieder de Strauss comme dans la « Titan » de Mahler, toute pénétrée de l’esprit du Lied. Répondant à ces chefs-d’œuvre de poésie, Spira d’Unsuk Chin s’affirme comme une lumineuse ode au son.
En regard de la veine plus littéraire de Strauss et Mahler, Spira d’Unsuk Chin s’impose comme un captivant et sculptural paysage sonore qui cherche à retranscrire la vie intérieure du son. Ce concerto pour orchestre miniature n’est pas sans rappeler la magie polyphonique d’un Ligeti.
Composés autour de 1894 en cadeau de mariage à son épouse Pauline, les Lieder op. 27 démontrent la plasticité de l’écriture straussienne, capable de passer de la rêverie schumanienne (Morgen) au wagnérisme poignant, tout en somptuosité lyrique, de Cäcilie. Littéraire, aussi, la Symphonie « Titan» de Mahler, dont le titre renvoie au roman de Jean Paul Richter, et qui célèbre en secret, avec la citation de la célèbre chanson Frère Jacques et de mélodies des Chants d’un compagnon errant, l’esprit romantique du Lied.
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