Lutoslawski Concerto pour orchestre
Orchestre de Paris. Dir. : K. Canellakis. G. Shaham, violon. Brahms, Webern.
Précision sonore au scalpel et raffinement avec Webern, éventail expressif et formel avec Lutosławski : quel meilleur compagnonnage pour le lyrisme brahmsien, porté à incandescence par l’archet de Gil Shaham ?
Dédiées à Schönberg, les Six Pièces de Webern, avec leur sens de l’ellipse, leur magnétiques mélodies de timbres et leur précision pointilliste, constituent une authentique invitation à l’écoute. Avec son titre bartokien, le Concerto pour orchestre de Lutosławski, accomplit la transfiguration du matériau populaire à la faveur de trois mouvements dont le dernier, « Passacaille, Toccata, Choral et Finale », s’impose comme une véritable démonstration d’écriture.
Mal aimé lors de sa création en 1879, le Concerto pour violon de Brahms exige une implacable virtuosité. Son lyrisme classique est rehaussé de réminiscences tziganes dans les deux mouvements extrêmes, tandis que l’Adagio, dominé par un climat d’effusion rêveuse, repose sur un dialogue entre les bois et le soliste qui fit dire à un critique français de l’époque : « Le hautbois propose, le violon dispose ».
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