François Lazarevitch flûtes
Telemann, Van Eyck.
Avec ses sonorités plaintives ou jubilatoires, sa rapidité d'articulation qui permet une virtuosité époustouflant, la flûte a toujours attiré l'attention des compositeurs de l'époque baroque. Deux noms dominent la littérature pour cet instrument. Vers 1650, Van Eyck laissa un monument, Le Jardin des délices de la flûte, qui en synthétise les possibilités sonores et offre en outre des transcriptions éblouissantes des grands « tubes » de son temps. Un siècle plus tard, Telemann s'empare à son tour de la flûte avec ses Douze fantaisies, recueil dans lequel la perfection d'écriture n'a d'égale que l'inventivité mélodique. Il va sans dire que François Lazarevitch dispose des atouts techniques nécessaires pour affronter ces pages redoutables.