Fazil Say piano
Rameau, Ravel, Couperin, Debussy.
Originaire d’Ankara, où les premiers géants du piano qu’il entendit avaient pour nom Oscar Peterson, Keith Jarrett et Chick Corea, Fazıl Say étudie ensuite à Düsseldorf avec David Levine, qui l’auditionne sur les conseils du compositeur Aribert Riemann – « Il faut que tu l’entendes, il joue comme un diable ». Dire si le virtuose n’éprouve aucun problème à faire le grand écart entre « classique » et autres genres, y compris dans ses propres compositions. De la musique dans tous les cas, rétorque-t-il à ceux qui veulent le cantonner à ce qu’ils jugent sérieux. S’il s’arrête ce soir en terres françaises, c’est pour mieux jeter des ponts entre le siècle de Couperin et de Rameau et l’impressionnisme de Ravel et Debussy.
Rameau Le Rappel des Oiseaux, Suite en la mineur
Ravel Noctuelles, Oiseaux tristes, Une barque sur l’océan, Alborada del Gracioso, La Vallée des cloches, extraits de Miroirs
Couperin La Reine des Cœurs, La Bondissante, La Couperin, La Harpée, La Petite Pince-sans-rire, pièces extraites du Livre IV, 21e Ordre
Debussy Prélude, Menuet, Clair de lune, Passepied, extraits de la Suite Bergamasque