David Grimal violon & direction
Les Dissonances. Bartók, Szymanowski, Stravinski.
Les Dissonances dans un répertoire Szymanowski (avec le rare Premier Concerto pour violon), Stravinski et Bartók, un compositeur souvent présent dans leur répertoire.
Quand Les Dissonances ont été fondées, en 2004, par David Grimal, il n’était pas évident que les musiciens réussiraient à faire leur chemin sans chef – car c’est leur spécificité – dans des œuvres du XXe siècle, souvent plus exigeantes en matière de mise en place. Or c’est absolument le cas, comme l’ont montré leurs interprétations de Chostakovitch, de Stravinski ou de Bartók. De ce dernier, dont ils pratiquent également le Divertimento et les concertos pour soliste, on entendra la Suite du Mandarin merveilleux, avant l'extatique Premier Concerto de Szymanowski, œuvre rarement donnée qui marie avec bonheur les timbres du violon, de la harpe et des percussions. Dans Petrouchka, Stravinski traduit la diversité des spectacles de rue et combine des mélodies contrastées, citant de nombreuses chansons populaires russes. Le premier tableau reprend "Elle avait une jambe de bois", chanson de music-hall composée par Émile Spencer, tandis que la scène Chez le Maure intègre deux valses viennoises de Joseph Lanner. Alors que L’Oiseau de feu était encore marqué par un orientalisme chatoyant, Petrouchka arbore des couleurs plus crues qui conduiront, deux ans plus tard, au rituel ravageur du Sacre du printemps.
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