Brahms Symphonie n° 3 & 4
Orchestre de Paris. Dir. : H. Blomstedt.
Pour écrire des symphonies, Brahms attendit de se sentir affranchi de la grande ombre de Beethoven. Mais, des quatre qu’il composa le moment venu – à l’âge de 44 ans –, les deux dernières sont de purs et incomparables chefs-d’œuvre.
Créée en 1883 avec grand succès, la Symphonie n° 3 (un temps qualifiée « d’héroïque ») rayonne d’énergie et d’olympienne sérénité, tout en faisant appel au matériau populaire auquel le compositeur, malgré sa profondeur contemplative, resta toujours attaché. Plus riche encore, la Symphonie n° 4 (1885) renferme la quintessence de l’art brahmsien : une puissance sombre et mélancolique, avec le thème haletant du début ; l’exaltation d’un climat épico-légendaire dont se souviendra – ô combien ! – Dvořák, l’alliage d’extrême raffinement et de contact organique avec les sources folkloriques. Hommage au « père » Bach, le dernier mouvement, en forme de Chaconne, constitue l’une des plus éblouissantes démonstrations de technique compositionnelle de l’histoire de la musique.
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