Berlioz Symphonie fantastique
Orchestre de l'Opéra national de Paris. Dir. : G. Dudamel. Ravel, Mozart.
Paris est une fête pour l’Orchestre de l’Opéra national de Paris qui interprète l’un des sommets du romantisme musical et la symphonie composée par Mozart lors de son séjour dans la capitale.
Les compositeurs français, en particulier Ravel, se sont largement ouverts aux rythmes et aux senteurs de la musique espagnole, ainsi dans le relief acéré et les traits typiques de la guitare d’Alborada del gracioso, cette « aubade du bouffon » d’une verve éclatante. Composée de trois mouvements (sans menuet), la Symphonie n° 31 de Mozart fut écrite à Paris lors d’un séjour – le troisième – du jeune compositeur alors en quête de nouveaux horizons professionnels après son départ mouvementé de Salzbourg. Commande du Concert spirituel qui disposait d’un effectif instrumental important, cette symphonie est la première à intégrer les clarinettes. La Symphonie fantastique, œuvre la plus célèbre et la plus extravagante du jeune Berlioz (et sans doute du romantisme français) décrit les divagations de l’esprit d’un artiste, sa prise d’opium et ses hallucinations. Elle est – secrètement – dédiée à Harriet Smithson, une jeune actrice irlandaise dont le compositeur français était éperdument amoureux. Des tourbillons vertigineux d’« Un bal », de l’effrayant cortège de la « Marche au supplice » à l’exaltation diabolique du « Songe d’une nuit de sabbat », le créateur virtuose tire de l’orchestre des sonorités inouïes.
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