Benjamin Grosvenor piano

Albéniz, Schumann & Ravel.

Faut-il croire Benjamin Grosvenor lorsqu’il affirme n’avoir manifesté aucune aptitude particulière pour le clavier lorsque sa mère, professeure de piano, lui fit faire ses premières gammes dans sa plus tendre enfance ? Peut-être. Mais, saine émulation, les « prouesses » de ses petits camarades ne tardent pas à lui donner le goût du travail. Efforts qui le propulsent très vite sous le feu des projecteurs : BBC Young Musician of the Year à onze ans – record battu ! –, il débute au Wigmore Hall quelques mois plus tard, et signe chez Decca avant ses vingt printemps. Entre la magie trouble de l’Evocation d’Albéniz et le tourbillon halluciné de La Valse de Ravel, il proposera une lecture certainement très personnelle de la Fantaisie composée par Schumann au début de l’été 1836, séparé de sa chère Clara par la volonté du père Wieck.

Albéniz Iberia, livre I
Schumann Fantaisie op. 17
Ravel Jeux d’eau, La Valse