Beethoven Sonate "Pathétique"
K. Bezuidenhout, fac-similé du piano Erard 1802. Haydn, Beethoven.
Kristian Bezuidenhout propose un voyage à travers les sonates de Beethoven sur le fac-similé du piano Érard 1802 du Musée de la musique, l’un des premiers pianos « à queue » du facteur français.
En octobre 1803, Beethoven se fit livrer à Vienne un « piano en forme de clavecin » d’Érard, dont les compositions suivantes (telles les Sonates op. 53 « Waldstein », op. 54 ou op. 57 « Appassionata ») portent en partie la trace dans leurs demandes techniques et expressives. La découverte des claviers anciens, durant son adolescence, fit à Kristian Bezuidenhout l’effet d’une révélation : « sur un pianoforte, on peut mettre de la passion et de l’émotion dans la musique sans que cela ne sonne jamais grossier ou exagéré ». Il s’intéresse en ce moment de près à la musique pour piano de Beethoven sous toutes ses formes : il participe également à un projet d’enregistrement de l’intégrale des concertos pour piano du maître de Bonn (avec le Freiburger Barockorchester et Pablo Heras-Casado).