Beethoven Concerto pour piano n° 5
Orchestra of the Age of Enlightenment. Piano & dir. : Sir A. Schiff. Haydn & Beethoven.
Le pianiste hongrois András Schiff est l’un des musiciens marquants de sa génération, et ce à juste titre ! Il a été à « bonne école » et alors qu’il étudie le piano, son professeur, le grand compositeur hongrois György Kurtág, lui impose de « chanter la musique ». C’est à cette méthode qu’il doit ses plus grands progrès, affirme-t-il aujourd’hui encore – il n’est ainsi pas étonnant qu’il soit notamment un remarquable accompagnateur de lieder. Il a voué en quelque sorte sa vie aux « grands classiques » et entretient une relation privilégiée, au clavier comme au pupitre, avec les œuvres et univers de Bach, Beethoven, Schumann, Schubert. Après l’ouverture de Coriolan de Beethoven et la symphonie n°103 de Haydn, qui tire son sous-titre de son impressionnant et théâtral roulement de tambours introductif, place sans doute au plus célèbre des concertos pour piano de l’histoire du genre qu’est le concerto n° 5 « Empereur ». Un programme où se conjugue le classicisme élégant de Haydn et la puissance de Beethoven.
Beethoven Coriolan, ouverture
Haydn Symphonie n° 103 « Roulement de timbales »
Beethoven Concerto pour piano n° 5 op. 73 « L’Empereur »
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Symphonique
Strohl
Orchestre national d’Île-de-France. Dir. : C. Scaglione. S. Isserlis, violoncelle ; M. Perbost, soprano. Dvořák, Strohl.