Si le choix de l’ouverture de Beethoven fait référence à l’exceptionnel destin de ce héros prométhéen que fut Napoléon, ce programme est, par ailleurs, entièrement dédié à Schubert et à Liszt transcripteur.

Sous les doigts délicats et à la virtuosité fulgurante de Muzā Rubackytē, la Fantaisie sur le thème de son lied Der Wanderer et deux autres lieder de Schubert sont interprétés, avec orchestre puis au piano seul, par la grande pianiste lituanienne.

Après une introduction sur un rythme de marche funèbre et un adagio teinté d’une gracieuse mélancolie, la 7e symphonie, restée inachevée à la mort de Schubert en 1828 et orchestrée ultérieurement, est porteuse d’une dimension nouvelle dans l’univers symphonique du compositeur.

Beethoven, Les Créatures de Prométhée, Ouverture en ut majeur, opus 43, pour orchestre
Schubert / Liszt, Wanderer Fantasie en ut majeur, opus 15, D.760, pour piano et orchestre
Schubert / Liszt, Deux Lieder : Du bist die Ruh (Tu es le repos), d’après Rückert et Erlkönig (Le Roi des Aulnes) d’après Goethe, pour piano seul
Schubert, Symphonie no 7 en mi majeur, D.729, pour orchestre